- Différence essentielle entre spiritisme et nécromancie
- Les raisons de communiquer avec les morts
- Le décès d'un proche et l'absence de deuil
- La curiosité malsaine et le frisson de la peur de l'invisible
- Le besoin d'avoir une information introuvable ailleurs
- Parler à un défunt suicidé
- Que ce passe t-il après la mort ? A qui/quoi parle t-on via le spiritisme ?
- Communiquer avec les morts nécessite étude et préparation
- Les dangers du spiritisme, de la nécromancie et liés aux défunts
- Pourquoi j'ai arrêté ces pratiques
- ...et par quoi je les ai remplacées
- Sources et livres utiles
Dernière mise à jour de l'article : septembre 2019.
C'est un sujet forcément compliqué à traiter, car fortement lié à de l'émotionnel. Cet article a été rédigé avec bienveillance mais fermeté, car internet pululle d'articles vous conseillant ce type de pratiques, sans vous permettre de vous poser les bonnes questions et constater par vous-même toutes les difficultés que la communication avec les morts engendrent.
Différence essentielle entre spiritisme et nécromancie
Quand il est question d'entrer en contact avec les défunts et l'au-delà, plusieurs termes, concepts et courants se mélangent dans l'imagerie populaire.
On a tout d'abord le terme le plus populaire : le spiritisme. Je cite le Larousse : "Doctrine fondée sur l'existence, les manifestations et les enseignements des esprits, le plus souvent des esprits humains désincarnés. (Un humain incarné est employé comme médium entre le monde des humains et le monde des esprits lors des séances spirites.)". Ici, le spiritisme n'est pas directement une pratique, mais une doctrine philosophique spiritualiste, voir même pour certains une religion (source), notamment au Brésil, ou pour d'autres encore, une science (*tousse*).
Il y a donc une forme de moralisation, un message, une codification de la pratique qui devient un rite. La figure emblématique du spiritisme est sans conteste Allan Kardec (1804-1869), que je ne qualifierai pas de mage ou de sorcier, tant je trouve que ses méthodes relèvent plus du spirituel que de l'occulte. Le livre le plus connu est Le Livre des Esprits d'Allan Kardec. Que j'ai personnellement détesté : je l'ai trouvé peu rigoureux, basé sur pas grand chose d'autre que des idées et des théories un peu faciles. C'était un bon pédagogue, mais à mon sens, sans doute un très mauvais praticien. Bref, après on va dire que je m'acharne sur les morts...
De l'autre côté on a la nécromancie. D'après le Larousse toujours : "Interrogation, dans un but de divination, des morts, censés survivre et pouvoir communiquer avec les vivants.". Mais je préfère encore plus celle-ci : "Divination par l'évocation des morts". Le mot vient du grec νεκρός « mort » et μαντεία « divination », on est très loin du XXIe siècle, c'est une pratique séculaire qui remonte à l'Antiquité. Nous avons clairement ici une simple pratique, sans moralisation, sans question de bien ou de mal. L'évocation consiste à faire se manifester sur des plans de consciences accessibles au médium (physique, astral, mental) l'esprit d'un défunt . On l'oppose souvent à l'invocation, qui désigne plutôt un appel, une prière, dans le but d'être mis en relation avec les énergies d'une force invisible, en soi.
Comme le laisse enfin penser le terme "mancie", il s'agit de divination, c'est à dire l'art de deviner, prévoir, ou découvrir des choses cachées qui ne relèvent pas d'une connaissance naturelle. Ici, grâce aux défunts dans les plans subtils, l'au-delà au sens plus populaire.
Il y a donc une différence entre le spiritisme et la nécromancie. La nécromancie peut très bien s'insérer en tant que pratique dans le cadre de la pratique du spiritisme, mais l'inverse n'est pas vrai. De plus, si on se réfère aux sources plus anciennes sur la nécromancie, qui remontent à l'Antiquité, on se rend compte qu'il n'est pas question que de se tenir la main entre amis autour d'une table et d'appeler les morts. Non, la nécromancie nécessite un savoir, des connaissances occultes, une forme de rituellie, qu'elle soit sorcière ou liée à la magie cérémonielle.
Les raisons de communiquer avec les morts
C'est une pratique qui existe depuis la nuit des temps, depuis que les premiers Hommes se sont questionnés au sujet de la vie après la mort, ce qu'il se passe de l'autre côté. Et on se la pose encore, à travers des émissions sur YouTube comme Chasseur de fantômes, The Believers ou encore la Nuit du Chasseur qui en font une forme de divertissement. Cet attrait pour le paranormal, l'existence des fantômes, des maisons hantées et tous ces mystères nous rapportent bien sûr à notre peur à tous de mourir. Elle nous rappelle aussi que nos proches aussi ne sont pas immortels et beaucoup partent hélas trop vite, sans qu'on ait pu leur dire au revoir.
Le décès d'un proche et l'absence de deuil
C'est souvent la tristesse et le sentiment de n'avoir pu clairement tout exprimer à un proche défunt qui motivent beaucoup de médiums amateurs à se pencher sur ces pratiques. Souvent comme première expérience et contact avec l'invisible.
C'est clairement l'émotionnel qui dirige cette curiosité, cette volonté de réconfort et d'apaisement. Le désespoir, parfois la colère, la peur, la tristesse se mêlent souvent (notamment si la personne s'est suicidée). Clairement, pas grand chose de très positif, pour vous, ni pour la personne que vous avez perdu.
Si vous êtes dans cette situation, je vous conseille très vivement d'abandonner l'idée de contacter ce proche dans l'invisible. Il est préférable de trouver la paix, de lui dire au revoir, pour que lui ou elle et vous-même puissiez poursuivre chacun votre existence. Faire appel à un psychologue, un groupe de parole, parler à ses proches, n'a rien de honteux.
Si vous êtes croyant(e), la prière est aussi un bon moyen de vous soulager de ce poids sur le coeur et aussi d'aider cette personne que vous souhaitez revoir une dernière fois et qui peut se retrouver perdue de l'autre côté (on va y revenir).
Voici un autre de mes articles sur les prières pour les défunts.
La curiosité malsaine et le frisson de la peur de l'invisible
Le cinéma en a fait un fond de commerce très juteux, avec de nombreux films d'épouvantes mettant en scène quelques adolescents souhaitant essayer la planche ouija dans une maison hantée, sans sérieux. Bien sûr, cela fini toujours mal, il se passe généralement des phénomènes effrayants comme des objets qui bougent dans la pièce, des voix venues d'outre tombe, des possessions démoniaques en direct et autres lévitations rocambolesques.
Bon rassurons-nous : vous n'aurez rien d'aussi spectaculaire dans votre soirée à thème. Dans 90% des cas vous allez vous faire peur tout seul et dans les 10% des cas restants vous aurez la peur panique que vous aurez cherché. Vous ne trouverez jamais les informations que vous attendiez, car vous avez toutes les chances de vous faire manipuler par des entités opportunistes. Qui vous foutront sans doute la pétoche de votre vie, avec en prime pour vous une potentielle hantise (pouvant entraîner d'importants problèmes de santé physiques ou mentaux) voir dans des cas extrêmes, des phénomènes de possession (temporaire ou bien hard).
J'en ai longtemps parlé dans d'autres articles : on ne joue pas avec l'invisible, avec les esprits, la magie, la sorcellerie, la médiumnité en général. Si vous voulez vous faire peur ou ne me croyez pas : allez-y, faites le sérieusement et vous ne le referez sans aucun doute pas deux fois ! Je vous invite toutefois à rester avec moi pour comprendre pourquoi.
Le besoin d'avoir une information introuvable ailleurs
C'est peut être le seul cas où je pense qu'il y ait un vrai intérêt à faire appel au savoir des défunts. Dans le cas où eux - et seulement eux - disposent d'une information que vous ne pouvez pas avoir autrement qu'en communiquant avec eux. Vous pouvez aussi naturellement avoir des affinités avec le monde de défunts et leur présence de par vos aptitudes de médiums : facilités à utiliser l'écriture intuitive ou l'écriture automatique par exemple. Mais ces personnes comprennent très vite dans le cadre de leur pratique - qu'on peut espérer sérieuse et rigoureuse - que l'on ne fréquente pas ce genre d'énergies sans extrêmes précautions.
Clairement, à mes yeux, les morts ne sont pas les meilleurs prodigueurs de conseils et de savoir accessibles par les pratiques magiques avec l'invisible. Cela reste des humains (avec leurs défauts), qui ont certes pu acquérir une vraie sagesse par leur vécu dans leur existence, mais je préfère personnellement me rapprocher des entités plus évoluées n'étant pas nécessairement humaines (divinités, guides, Saints, intelligences planétaires (traditionnelles, liées à l'astrologie magique), etc.).
Parler à un défunt suicidé
Les contacts avec ces défunts sont généralement les plus aisés, notamment lorsque la personne s'est suicidée par désespoir. Cela vient du fait que la période de transition entre le décès et le passage sur des plans supérieurs est ralentie par les basses vibrations des énergies négatives.
Dans certains cas, si l'acte de l'arrêt volontaire de la vie s'accompagne de la volonté de mourir pour cesser de souffrir des suites d'une longue maladie, d'une invalidité à la suite d'un accident de voiture ou encore lorsqu'un membre d'un couple voit son conjoint mourir et n'a plus le goût de vivre sans lui, le suicidé ne reste que rarement dans cette phase de transition et est donc difficile à contacter.
Cette facilité de contact avec les personnes suicidées n'implique pas que la communication soit de meilleure qualité ou moins dangereuse. Bien au contraire. La personne souhaitant contacter une personne suicidée se verra confrontée à des énergies particulièrement difficiles à supporter. Des protections et une certaine assise émotionnelle sont impératives, car l'énergie dégagée par le rituel a toutes les chances d'être nuisible à la personne, tout en attirant tout un tas d'entités parasites brouillant ou manipulant la communication.
Que ce passe t-il après la mort ? A qui/quoi parle t-on via le spiritisme ?
C'est une question difficile qui est fortement liée aux croyances de chaque individu.
Toutefois, nous trouvons des similitudes entre la majorité des croyances, non pas sur ce qu'il advient de la personne décédée après avoir "transitée", mais sur ce qu'il se passe juste après le décès.
Je vous recommande chaudement le livre de Marie-Véronique Lechêne : Entités, diagnostic et rituels de bannissement qui explique le processus d'une manière détaillée (avec de nombreux conseils pour préparer la communication avec les défunts). Je vais ici en faire un court résumé.
Lorsqu'une personne meurt, son corps spirituel (pneuma) retourne rapidement à ce que l'on appelle le divin, une forme de "source", peu importe que l'on nomme cela Dieu, l'Univers ou la source de vie. La psyché, qui constitue la somme des corps énergétiques lié à ce qu'on pourrait appeler la "personnalité", la somme des souvenirs, des affects, se dissout progressivement. L'attachement d'une personne pour le matériel, ses proches, ou son refus de mourir peuvent considérablement ralentir le processus.
Il ne subsiste d'une personne décédée, quelques jours, semaines et rarement des mois après, qu'une forme d'automate chargée de tous les souvenirs d'une personne, tout ce qu'elle connaissait mais il ne subsiste aucune conscience. C'est cette "coquille" que l'on contacte via des rituels de spiritsme.
Ainsi, si une personne souhaite obtenir des informations sur le défunt, il est possible d'en récupérer car cette forme résiduelle d'énergie se souvient de presque tout ce qu'elle a vécu de son vivant. Par contre, si le praticien souhaite discuter avec le défunt pour lui avouer quelque chose ou lui apprendre quelque chose de nouveau, cela ne changera rien à la situation : la personne que l'on connaissait de son vivant, cette conscience, est partie au moment même où elle est décédée.
Une précision supplémentaire me semble essentielle : des entités non-humaines sont parfaitement en mesure d'usurper l'identité d'un défunt en utilisant ce qu'il reste de la psychée pour récupérer des informations et ainsi mieux tromper leurs victimes. Le défunt lui-même, connu de son vivant, n'en a pas conscience, car pour rappel : il n'est plus dans le même plan de conscience. Ce phénomène de parasitage explique le succès apparent de certaines séances de spiritisme très intenses et impressionnantes...mais qui...comme par hasard...fatiguent considérablement les participants. De nombreuses entités se nourrissent ainsi et il est dommage d'en être victime en abordant le spiritisme avec une certaine naïveté.
Cela me semble remettre sérieusement en doute l'utilité réelle du spiritisme comme moyen de faire son deuil. Et vous comprenez je l'espère pourquoi je ne vous invite pas à vous lancer dans la communication avec les morts pour tenter de trouver la paix, car en réalité, vous vous mentiriez à vous-même, tout en risquant de nourrir une entité opportuniste qui se fera passer pour l'un de vos proches afin de se nourrir de vos énergies.
Après ces quelques précisions, passons à la partie pratique.
Communiquer avec les morts nécessite étude et préparation
Manifester n'importe quelle force invisible avec pour objectif d'en retirer des informations, un savoir ou des connaissances ne se fait pas en récitant une formule imprimée sur un site internet. C'est purement - dans ce cas - de l'auto-conviction, de l'imagination et avec un peu de chance des phénomènes spontanés peu utiles, provoqués par des capacités médiumniques mal gérées. Autant dire : vous ne tirerez rien d'utile de telles pratiques.
Tout le monde peut avec du travail et de la volonté, évoquer concrètement l'esprit d'un mort et communiquer avec lui, dans le cadre d'un rituel. Mais il faut se lancer dans un apprentissage sérieux. Si c'est vraiment votre désir, voici quelques articles du blog qui peuvent vous aider :
Les dangers du spiritisme, de la nécromancie et liés aux défunts
Voici les cas épineux auxquels vous pourrez être confrontés, surtout sans préparation ni connaissances occultes.
L'absence de résultats
Vous récitez votre prière, vous avez vos bougies, votre cercle, rien ne se passe.
Si vous ne comprenez pas grand chose à ces termes ou à ces concepts : c'est que vous n'êtes pas prêts à vous lancer sérieusement à la rencontre de l'au-delà. Une telle pratique nécessite de savoir maîtriser ses énergies, d'être capable de maintenir une forte concentration pendant plusieurs dizaines de minutes, de méditer avant la séance, de calmer son esprit pour avoir une communication claire. Cela ne s'obtient pas en une soirée, mais en plusieurs mois et années. Autant dire que l'apprenti(e) qui ne sera pas prêt(e) à consacrer du temps à l'étude n'obtiendra que trop rarement des résultats objectivement viables.
Je vous renvoie vers cet article pour trouver des ouvrages sérieux ou encore vers mes autres humbles articles cités ci-dessus pour commencer à vous entraîner sérieusement.
Les entités opportunistes
Les pratiques liés au spiritisme ouvrent des portes avec l'invisible et notamment avec des énergies très basses, facilement accessibles aux médiums, même débutants. Le souci, c'est que ces énergies abrident des formes d'inteligences plus ou moins développées, dont l'unique préoccupation est de se nourrir d'énergie pour persister (larves, lémures, défunts malveillants). Le repas ? C'est vous. Terrifier une personne est le meilleur moyen pour elles pour drainer une grande quantité d'énergie. Vous comprenez maintenant pourquoi elles adorent vous effrayer à la moindre occasion, quand vous ouvrirez la porte grâce à votre pratique...
Plus rarement, notamment dans des lieux très chargés ou si vos énergies sont assez fortes pour attirer des entités beaucoup plus grosses, qui ont une capacité de nuisance très grande. Certaines se paieront même le luxe de rester dans le lieu où vous les avez évoqué ou invitées à venir, elles pourront aussi se "coller" à vous et vous hanter sur de longues périodes. Autant dire : un vrai calvaire, pouvant entraîner de graves conséquences sur votre quotidien (dépression, perte d'énergie, maladie, terreurs nocturnes, etc.). Et vos proches peuvent aussi être affectés (notamment les enfants).
Pour en savoir plus, j'ai consacré un article entier sur les entités opportunistes qui se font passer pour d'autres.
Vous trouverez de telles méthodes dans des livres d'auteurs sérieux comme Bardon, Agrippa, Papus (voir la liste). Etudiez donc ces ouvrages et pratiquez des choses simples et saines pour commencer, avant d'envisager les rituels avec les défunts.
Les entités manipulatrices
Certaines entités chercheront à vous effrayer, nous l'avons vu précédemment. Mais certaines sont bien plus malignes et chercheront à gagner votre confiance en vous faisant croire que certaines informations qu'elles vous donnent ne peuvent venir que du proche avec lequel vous souhaitez communiquer. Un souvenir d'enfance, une phrase type, sa voix, son odeur.
J'ai connu de nombreuses personnes - et moi-même en suis une - qui se sont faites bernées ainsi. Et croyez-moi, c'était convaincant ! Mais faux. Alors me direz-vous...comment être certain(e) de ce que je capte est vrai ?
Sur l'instant : pas grand chose, à part votre instinct, mais sans expérience, il ne sera qu'une boussole mal calibrée. Par contre, vous pouvez très bien écouter ce que votre prétendu "proche" peut vous dire, l'écouter, prendre des notes, puis une fois la séance fermée, les énergies bannies, rechercher des preuves tangibles corroborant les dires de l'entité.
Par exemple, vous pouvez lui demander quelque chose que vous ne saviez pas sur elle :
"Comment s'appelait le chien de ton enfance ?"
"A quel âge as-tu épousé Maman/Papa ? Et où ?"
"Dans quelle école es-tu allé ?"
Vous pourrez dès le lendemain faire vos propres recherches, car ce genre d'informations peuvent être confirmées par des proches de confiance, des registres administratifs, des traces papiers, qui permettent en quelque sorte de "valider" votre séance et les informations que vous avez appris.
Si tout ce que vous a dit la présence est faux, alors vous savez à quoi vous en tenir !
Mettre en danger le défunt
Lorsque certaines personnes meurent dans des circonstances difficiles (accidents violents, suicide, colère intense), une partie de leur corps énergétique périssable peut persister dans des plans invisibles très proches des nôtres (plans éthériques et astraux). Ils sont souvent perdus et refusent souvent d'accepter leur décès (ce qui, vous le comprendrez, n'est pas facile).
Dans le cas d'un défunt qui a juste du mal à partir, il peut vous faire ressentir sa présence, ce qui vous incitera à justement chercher comment le contacter. L'ennui, c'est que comme nous l'avons vu précédemment, ce n'est pas possible sans une certaine pratique, ni en peu de temps.
Si vous souhaitez l'aider, il y a plusieurs choses à faire :
Ces conseils pourront vous paraître donnés à la légère, mais je sais comme vous qu'il est très difficile de voir "partir" une personne qu'on a aimé. Mais il y a bien plus enrichissant pour vous, comme pour elle, comme ce que ce boulversement peut changer dans votre vie (nouveau départ, prise de conscience, etc.), la force que cette épreuve vous donnera pour l'avenir.
Pourquoi j'ai arrêté ces pratiques
Ma première séance de "spiritisme" s'est déroulée quand j'avais 15 ans, je l'ai pris sérieusement, mais sans être préparé. J'ai eu la trouille de ma vie, avec une sensation de terreur absolue et l'incapacité de bouger pendant le rituel que j'avais réalisé, sans protection, ni notion de dégagement. J'étais partie avec une simple formule tirée d'internet, des capacités innées de visualisation et beaucoup de d'intution. Je suis certain que ce qui m'a attaqué n'était pas la personne que j'ai cherché à appeler. Moralité : je n'ai jamais plus recommencé sans être prêt et sans plusieurs années de pratiques.
J'ai pratiqué la nécromancie plusieurs fois il y a quelques années, avec cette fois-ci un bagage de connaissance et de pratique nettement plus développés. Bien sûr je ne prétend pas être expert, mais j'étais convaincu de pouvoir faire face à une menace et j'ai mis une semaine à me préparer à faire ce fameux rituel, un soir de Samhain (en gros, Halloween). J'ai cherché à évoquer des ancêtres que je n'ai jamais connu, pour répondre à des questionnements autour des capacités familiales (indirectement des miennes). J'ai utilisé pour cela un vrai rituel d'évocation cérémoniel, avec deux cercles de protection, un triangle d'évocation, avec un miroir noir (scrying mirror) et l'intervention d'une divinité extérieure avec laquelle je travaillais.
J'ai obtenu les résultats attendus : mais malgré une crédibilité sans faille lors de la conversation avec les différents défunts, j'ai mis plusieurs mois à me rendre compte que tout ce qu'ils m'ont dit était tout simplement....faux. Preuve à l'appui grâce à des actes de naissance, des récits de personnes en direct, des témoignages de mes grands-parents, etc.
Moralité : même entraîné, parce que je voulais avoir des réponses, j'ai gobé n'importe quoi. Et si je n'avais pas vérifié, j'y croierai dur comme fer aujourd'hui. Ce n'est bien sûr que mon expérience, mais quand vous voulez croire, vous croirez....potentiellement n'importe quoi.
...et par quoi je les ai remplacées
Ce type d'expériences m'ont convaincu que ce type d'évocation n'était pas très intéressant. Et que par la connaissance de soi, des recherches bien concrètes avec nos moyens habituels, en communiquant plutôt avec des entités plus élevées spirituellement, il y a bien plus constructif et utile au quotidien.
J'ai aussi le sentiment que les morts doivent être laissés en paix et qu'à travers notre besoin de satisfaire notre soif de questions, de curiosité, d'amour, de souvenirs, nous bousculons en quelque sorte un ordre établi auquel nous - pauvres mortels bien vivants - nous ne comprennons rien. Il me semble aussi humble de laisser chacun de nous, mort comme vivant, de chaque côté du miroir et attendre notre propre décès pour élucider les grandes questions existentielles, en ayant profité de tous les bienfants et leçons de notre vie.
Et puis...ne pas tout savoir fait partie de la vie. J'ai renoncé sciemment à ne pas avoir de réponses à quelques questions. Mais parfois des réponses tourmentent bien plus que des questions. Ce n'est pas fuir la vérite ou l'oublier, mais ne pas s'encombrer de choses qui nous pèseront sur notre parcours spirituel....à méditer :)
Sources et livres utiles
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Sources et recommandations de lecture
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